À quel jeu jouez-vous ?

À quel jeu jouez-vous ?

Chaque moment de vie peut être vu comme un jeu auquel nous participons activement. Le plus souvent, je joue à la femme qui travaille, qui appelle ceux qu’elle aime, qui fait ses bagages et part en voyage. Il m’arrive aussi de jouer à celle qui se juge durement, qui se dit qu’elle n’en fait pas assez, qui remet en question ses décisions. Je joue à ce jeu-là jusqu’à ce que je me réveille et reprenne mon pouvoir.

Et vous ? À quoi jouez-vous le plus souvent ?

Dans chaque situation, nous pouvons choisir de jouer au jeu de l’amour et de la joie, ou nous pouvons choisir de jouer au jeu du doute et de la peur.

Cela ne vous semble pas être un choix ?

C’est normal. Car le jeu du doute et de la peur n’est pas qu’un simple jeu, c’est un piège.

Dès que nous éprouvons des émotions négatives (telles que le doute ou la peur), nous perdons une partie de notre conscience. Nous perdons accès à notre pleine sagesse et aux meilleures réponses que nous pouvons nous apporter. Nous nous éloignons de notre pouvoir en nous faisant croire la chose suivante : « moi-même, ou ceux que j'aime, ne serons pas capables de faire face à une situation ou à ses conséquences. »

Pourtant, c'est la peur elle-même qui nous empêche d'être capables. C’est en adhérant à ce mensonge que nous altérons notre confiance en nous et que nous nous mettons en difficulté. Nous nous retirons notre pouvoir et nous nous empêchons de faire un autre choix, comme celui de l’amour et de la joie.

Lorsque vous vous apercevez que vous êtes en train de jouer au jeu du doute et de la peur, et que vous en avez compris le mécanisme, il n'y a plus d'effort à faire, pas même à faire appel à votre courage. Vous êtes « réveillé-e ».
 

Alors comment faire ?

Pour vous « réveiller », vous devez vous observer et repérer les signes indiquant que vous êtes en train de jouer au jeu du doute et de la peur.

Comment vous comportez-vous ? Dormez-vous moins bien ? Mangez-vous plus ou moins que d’habitude ? Dites-vous plus souvent la phrase « je ne sais pas » ?

En devenant l’observateur, vous prendrez plus facilement conscience de ce qui se passe et vous vous rappellerez qu'un autre choix est possible.   

À chaque instant, vous avez le choix du jeu auquel vous jouez.

Vous pouvez choisir de vous plaindre d’une situation ou vous pouvez choisir de vous servir de cette situation pour vous demander : « comment est-ce que cette situation peut me servir ? »

Qui voulez-vous être dans cette situation ?

Choisissez-vous de jouer le rôle de victime ou de héros ?

Victime : Doute et Peur
Héros : Amour et Joie

Pour faciliter le passage d’un jeu à un autre, vous pouvez :

• Faire une liste des activités et des rôles qui vous apportent de la joie et intégrer ces activités ou ces rôles dans votre quotidien. Gardez cette liste à portée de main.
• Lister vos réussites passées. Rappelez à votre cerveau de quoi vous êtes capable. Notre faculté à oublier est phénoménale !
• Vous interroger sur ce que vous avez à l’intérieur de vous et qui vous fait du bien. Sur quoi pouvez-vous compter qui se trouve en vous et que personne ne peut vous retirer quelles que soient les circonstances (par exemple : votre créativité, votre humour, vos valeurs...). 

Vous avez le pouvoir de choisir votre jeu et de transformer votre vie et celle de ceux qui vous entourent.

Alors, à quoi voulez-vous jouer aujourd'hui ?

Stephanie Romeo